Rosé

Jules

Sa robe met en lumière sa nature qui marie légèreté et fruit. Ses saveurs de pêche blanche et de coing confirment cette intuition en bouche. On imagine ce rosé, très contemporain, en brasserie. Mais il accompagnera avec un égal bonheur un repas d’été ou un apéritif partagé entre amis. De son équilibre naît cette polyvalence qui le rend désirable à tant de moments et en tant de lieux.

Créateur de la Garde suisse, Jules II a entretenu des rapports suivis avec notre pays. Il a notamment négocié d’importants traités avec le Cardinal valaisan Matthieu Schiner. Il a été aussi évêque de Lausanne, avant d’être nommé dans de nombreux diocèses, surtout en France.

On prétendait pourtant que Giuliano della Rovere était plus à l’aise sous l’armure que sous la tiare. Devenu Innocent XI en 1503, à l’âge de 60 ans, il n’aura en effet de cesse d’œuvrer à l’expansion des États pontificaux.

Issu d’une riche famille de marchands de Savone, son oncle n’était autre que le pape Sixte IV. Son proche prédécesseur et ennemi intime était Alexandre VI, le père de Lucrèce Borgia. Leur rivalité est entrée dans la légende. Mais Jules II était aussi un mécène qui a protégé Raphaël et Michel-Ange. L’honneur d’inaugurer la construction de la Basilique Saint-Pierre lui a incombé.